Armuz s'était fait l'écho de plusieurs initiatives de musées dont le but était de mettre à disposition de ses visiteurs les commentaires d'oeuvres pré-enregistrées et téléchargeables en podcast, le navigateur à droite en recensent certaines comme celle, très aboutie, du SFMOMA.
Les nouvelles technologies bouleversent depuis longtemps la création artistique, il n'est donc pas étonnant que la digestion des œuvres s'en trouve aussi affectée.
Plusieurs sociétés plus ou moins originales se développent autour de la création de contenus multimédia pour les musées, jusqu'ici limités au CD rom, le quasi monopole des audioguides Ophrys touchent ainsi à sa fin. Il est intéressant de noter les principaux traits sur lesquels se segmentent les sociétés en naissance :
Etre producteur et diffuseur à l’exemple de PocketVox. Filiale d’Intermèdes, un tour opérateur culturel, PocketVox s’associe ainsi à la chaîne touristique et dans la distribution des offres cityguides audio. Le contenu est développé par des historiens d’art, ce qui serait un gage de qualité.
D’autres préfèrent être des purs producteurs, ils s’insèrent dans la chaîne culturelle et profitent de la diffusion d’autres acteurs de la chaîne plus proche du visiteur pour se faire connaître. C’est le cas de Briq, crée par un ancien d’Apple, qui utilisent fortement le support Ipod mais reste fournisseur de contenu multimédia pour les musées. Filiale de cette dernière, Podibus cherche à se substituer aux audioguides en proposant aux musées des I-pod louables et pré-formatés à l’entrée (comme au Château de Chenonceau), Podibus avait aussi réalisé le contenu de l’exposition « Il était une fois Walt Disney" du Grand Palais.
Les frontières sont cependant encore floues, preuve d’un secteur en structuration. Soundwalk, créateur de cityguide audio avait développé l’audioguide téléchargeable DaVinci Code du Louvre.
En attendant surement le téléphone portable mp3 comme support de téléchargement et l’opérateur télécom comme diffuseur....et le e-tour serait joué !